Le centre de crise en santé mentale, annoncé l’année dernière par Québec, ouvrira « dans la prochaine année », assure la députée de Sherbrooke Christine Labrie.
C’est un projet qui avance rondement. On aura bientôt de bonnes nouvelles à donner sur ce projet-là. Assurément, dans la prochaine année, le service devrait pouvoir être offert
, a-t-elle indiqué en entrevue avec Radio-Canada Estrie.
La députée explique prévoir faire une séance d’information quand les détails du projet et de l’offre de services offerts dans le centre de crise seront connus..
Pour la députée solidaire de Sherbrooke, le centre de crise permettra d’éviter des hospitalisations pour les cas où ce n’est pas nécessaire.
La tragédie d'Amqui, survenue lundi, a relancé l'importance des soins et services en santé mentale. En Estrie, près de 1500 personnes sont en attente de soins en santé mentale de première et de deuxième ligne. À l'échelle provinciale, on parle plutôt de 20 000 personnes sur la liste d'attente. Une liste que le gouvernement s’est engagé à réduire, à quelques jours de la présentation de son budget.
Des chiffres qui seraient sous-estimés, selon la députée solidaire de Sherbrooke, Christine Labrie. Cette dernière regrette d'ailleurs un manque de ressources dans notre région. Un centre de crise est donc le bienvenu dans la région de Sherbrooke.
On n’agit pas suffisamment en prévention. Il y a clairement des choses à faire socialement pour éviter que les gens se retrouvent dans un tel niveau de détresse. Il y a des enjeux de santé mentale pour lesquels c'est plus difficile de prévenir, mais pour tout ce qui concerne notamment l'épuisement ou la détresse parentale, ce sont toutes des choses sur lesquelles on devrait pouvoir agir en amont
, fait-elle savoir.